Carte postale géographique de Delphes
Publié le 9 Juillet 2010
Delphes vu par Anne Sophie le 14/06/2010
Cette vue paysagère a été prise depuis le théâtre du site de Delphes. Le sanctuaire d’Apollon et de la Pythie se trouve sur une étroite terrasse au cœur des hautes falaises des Phaedriades. La décision d’explorer complètement ce site fut prise en 1892 par l’Ecole française d’Athènes. Peu après 1900 l’essentiel du site fut dégagé.
Ce site est un enchevêtrement de ruines et d’édifices encore debout, comme on peut l’apercevoir sur cette photographie. Au premier plan se trouve un escalier qui permet d’accéder
au temple d’Apollon (au second plan), temple de style dorique de 60,32m de long sur 23,82m de large, datant du IVème siècle avant JC. Ce temple constituait l’épicentre du sanctuaire. Les
colonnes qui subsistent ont été relevées lors des fouilles ; ce ne sont pas celles du temple d’origine mais celle du sixième temple d’Apollon construit à cet emplacement, les précédents
temples ayant été détruits, soit par les hommes, soit par des tremblements de terre ou des incendies.
Le sanctuaire d’Apollon étant construit sur le flanc d’une colline, il descend abruptement jusqu’à la route qui mène au sanctuaire d’Athéna Pronaia que l’on aperçoit au centre de la
photographie. Ces deux sites sont presque totalement dénués de verdure, de même que le massif rocheux à gauche de l’image. La végétation est rase et clairsemée : il s’agit essentiellement
d’arbustes. Plus l’on descend en altitude, moins il y a de rochers, ce qui permet une végétation plus variée typique du climat méditerranéen : feuillus, oliviers, pins, cyprès ...
Au fond de la vallée et sur les collines environnantes que l’on aperçoit dans la brume à l’arrière-plan, la végétation est très dense : il s’agit essentiellement d’oliviers.
On a l’impression d’une mer d’oliviers vide de toute trace de construction humaine. Seuls un ou deux sentiers plus clairs se détachent sur cette marée verte.
Le sanctuaire d’Apollon est un site très touristique, autant pour la richesse de son patrimoine historique que pour la beauté des paysages qui l’entourent. Néanmoins il est resté
assez « sauvage » : aucune boutique de souvenirs n’est implantée près des sanctuaires qui sont encore considérés comme sacrés. C’est à l’écart de ces sites, dans la ville même de
Delphes, non loin du musée, qu’ont fleuri hôtels, restaurants, bars et boutiques de souvenirs où une atmosphère conviviale est créée pour amener les touristes à consommer.
Rédigé par Anne Sophie D.
Khâgne42 lycée C Fauriel.
photo prise en Juin 2010